Jardin expérimental
Découvrez notre jardin paysagiste expérimental près d’Angers (49)
Le contexte du jardin expérimental
Notre jardin expérimental a été co-conçu par Thibault et Matisse. Il se situe dans la vallée de la Loire entre Angers et Montjean-sur-Loire. Les premiers arbres ont été plantés il y a maintenant 5 ans à la suite d’études des besoins/ressources et facteurs limitants du terrain et des personnes qui allaient assurer la gestion de l’écosystème créé.
L'idée du jardin expérimental
L’élément directeur du projet était de créer un jardin productif et gourmand pour une famille de 4 personnes respectant le vivant. Ainsi, une très large zone est dédiée au potager. Une importante palette d’arbres fruitiers a été installée sur le terrain pour limiter l’évapotranspiration des légumes lors des étés chauds et secs que nous pouvons subir dans cette région. Ainsi, la strate arborée et arbustive produit une ombre bénéfique aux légumes, invite l’entomofaune et produit une grande diversité de fruits en quantité généreuse. Nous augmentons alors la résilience de notre système ! Nous vous proposons de faire de même sur vos projets. N’hésitez pas à nous contacter !
Quelques aspects techniques
Le sol
Le jardin étant situé en bordure de Loire, il est soumis à des inondations ponctuelles qui peuvent être dommageables aux végétaux cultivés. Le climat est océanique nord ouest, soumis à de très rares gelées inférieures à -15, -12,2°C. Nous sommes en zone de rusticité USDA 7b.
Le sol est limoneux, très profond et riche en matière organique. Souple en surface, il présente une semelle très compacte sous 30 à 40 cm de profondeur.
Il y a une présence importante de liseron qui indiquerait un blocage de la matière organique et un compactage du sol. Le lien est quasiment certain avec la semelle citée plus haut.
Les vents dominants
Au sein d’un jardin, les vents peuvent être un facteur limitant dans la croissance des végétaux. Il convient de les freiner, les filtrer au maximum pour limiter leurs impacts. Certains végétaux supportent aisément cette problématique. Il faut donc analyser les courants d’air et bien positionner les plantes qui auront la capacité de croître, malgré une pression importante à ce niveau. L’Eleagnus est l’un des genres les plus utilisés pour briser les vents dans les jardins. En outre, il apportera une floraison mellifère et une production de petits fruits rouges acidulés.
Les inondations
Attention jardin inondable ! Et oui, il s’agit d’un facteur limitant… mais de prime abord seulement. Ainsi notre palette végétale est légèrement restreinte: adieu arbustes à feuillage persistant. En effet, les eaux d’hiver ont tendance à brûler leurs feuilles… En revanche, une inondation constitue un apport de matière limoneuse non négligeable ! Il convient au moins de filtrer les courants pour maintenir au maximum les sols travaillés. Pour cela, nous avons opté pour une plantation étroite de piquets de châtaignier, contre-plantés d’arbustes. Ainsi, le courant se trouve brisé et perd en puissance.
La gestion hydrique
L’eau d’arrosage est un élément primordial pour la réussite de son jardin. Ici, l’eau est récupérée des toits et redistribuée au sein de l’ensemble du jardin. Des cuves de récupération stockent l’eau. Elle est redistribuée en période de sécheresse grâce à une pompe. Un système de goutte-à-goutte à été installé sur les zones plantées de végétaux vivaces (arbres, arbustes, couvre-sols, etc). Le sol possède une forte rétention en eau: les arrosages sont donc rares mais conséquents.
Les expositions
Chaque plante à sa place ! Chaque zone aussi. Ainsi, le potager est situé au cœur du jardin dans la zone la plus exposée au soleil. Il est entouré d’arbres qui permettent de concentrer la chaleur printanière tout en ombrant certaines zones lors d’étés brûlants.